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Précarité énergétique

19 mai 2022

Introduction de ce blog

Pourquoi ce blog ?

Comme la presse, notamment écrite impose trop souvent des façons de penser, nous n'avons en conséquent, que notre recul qui nous permet d'avoir notre avis personnel. Pour le partager, désormais, les réseaux sociaux et les blogs, qui sont accessibles gratuitement en permanence, sont maintenant préférés notamment pour leur transparence, par tous ceux qui ont "Internet".

C'est pourquoi, j'ai choisi d'informer le public intéressé par la précarité énergétique, en utilisant ce mode de communication, car je ne pense pas que les articles présents sur ce blog, seraient tous publiés dans la presse. Non pas qu'ils manquent de correction envers l'un ou l'autre, mais la vérité intéresse rarement les rédacteurs de la presse, qui préfère s'en tenir à leurs préjugés, qui sème le trouble dans les aprioris. Il est bien connu que la presse n'évoque que ce qui l'arrange, et quand elle se croit obligée de donner à l'une de ses rédactions, une note qui colle davantage à l'actualité, elle est trop souvent sommaire ou éphémère, car le résultat attendu par des manipulations jadis renforcées qui fausse la réalité du terrain, provoque donc moins d'acheteur(e)s ou d'audience.

La conclusion de ce fait, est que trop d'idées reçues ont envahie les consciences. Les personnes vraiment intéressées par ce sujet sont trop souvent ignorées. J'ai donc souhaité rétablir un ordre, en rédigeant des articles qui reflètent la "réalité du terrain", puis je les ai publiés dans un blog .

Si des lecteurs ne trouvent pas dans ce blog, la réponse à leur interrogation, ils peuvent m'envoyer un mail à mon adresse électronique, je me ferais un plaisir de leur répondre :

jms.cadredevie@gmail.com

Mais comme j'interviens dans ce blog, au nom d'une équipe, je dirais dès maintenant et rarement au fil des articles publiés, je, mais plutôt nous !!!

Essentiel au fonctionnement de toute économie, le secteur de l'énergie reste mal connu du grand public. Pourtant, les choix énergétiques sont au cœur d'enjeux politiques, économiques et climatiques majeurs. La libéralisation du secteur en 2007, le développement des énergies renouvelables, le gaz de schiste... ont radicalement bouleversé la donne énergétique mondiale ces dernières années. Les acteurs de l'énergie sont en état de choc face aux incertitudes et manquent cruellement de visibilité à long terme. L'annonce en juin 2017, par le président américain Donald Trump, de la sortie des États-Unis de l'Accord de Paris n'a fait que renforcer les incertitudes. Il faut définir de nouvelles règles du jeu à l'heure où énergie et climat sont plus que jamais indissociables. Toute politique énergétique responsable doit garantir la compétitivité industrielle, la sécurité d'approvisionnement et la lutte contre le réchauffement climatique. L'équation est complexe.

Les décideurs ont une vision contrastée des défis énergétiques et climatiques du XXIème siècle. Les gouvernements des pays industrialisés sont préoccupés par le chômage, la faible croissance économique et les déficits publics. Ils relaient au second plan la lutte contre le réchauffement climatique. Les pays émergents ont pour priorité l'accès de la majorité de la population aux biens de consommation de base, à un coût environnemental souvent démesuré. Dans les pays moins avancés, l'accès aux services énergétiques de base fait cruellement défaut. Les économistes débattent de la nécessité d'une relance verte et de l'assouplissement des règles environnementales pour améliorer la compétitivité. En réalité, sans changement majeur des règles économiques permettant l'apparition d'un nouveau modèle de croissance, le débat est sans fin. Une bonne connaissance des enjeux énergétiques par les citoyens permettrait de mieux comprendre les bénéfices d'une fiscalité écologique et d'une réelle tarification du carbone.

L'énergie est très présente dans le débat public. Le secteur énergétique irrigue l'économie, toutes les activités industrielles en dépendent. Les citoyens veulent désormais peser sur les choix de politiques énergétiques autrefois réservés à des experts. La mobilisation sur le nucléaire, le gaz de schiste, le réchauffement climatique ou la transition énergétique en témoigne.

L'énergie est un secteur complexe caractérisé par une incertitude radicale et de nombreux paradoxes. Il combine des dimensions géopolitiques, économiques, environnementales, technologiques et sociales. À cela s'ajoute la superposition de décisions aux échelons international, national et local. Dans ces conditions, définir une politique idéale combinant sécurité d'approvisionnement énergétique, compétitivité industrielle et lutte contre le réchauffement climatique, tout en préservant le pouvoir d'achat des consommateurs, relève d'un véritable casse-tête. La tentation est de faire abstraction d'un de ces objectifs, à l'instar des États-Unis pour l'impact climatique.

Les politiques menées avec les meilleures intentions peuvent être incohérentes et inefficaces. Les promesses des différentes politiques énergétiques au niveau national, européen ou mondial n'ont pas toujours été tenues, avec des effets parfois néfastes.

Ainsi, les pays européens ont libéralisé leur secteur énergétique en affirmant que la concurrence allait faire baisser les prix, pour le plus grand bénéfice des ménages. Ils ont ensuite intégré au marché libéralisé des mécanismes de soutien aux énergies renouvelables, en promettant un développement massif de ces énergies. Au niveau mondial, les États-Unis ont signé l'Accord de Paris avant d'en annoncer leur sortie... Enfin, certains États européens sont tentés par l'exploitation des hydrocarbures de schiste dans l'espoir de créer des centaines de milliers d'emplois et de réduire significativement leur dépendance énergétique.

Les résultats sont-ils au rendez-vous ? Dans les pays de l'Union Européenne, les marchés électriques et gaziers sont certes libéralisés, mais la concurrence est faible et les prix de détail de l'énergie n'ont pas baissé pour les ménages. Dans le secteur pétrolier, la logique actionnariale des compagnies a entraîné un sous-investissement dans les secteurs clés du raffinage et de la chimie.

Les résultats des politiques climatiques sont aussi médiocres : les énergies renouvelables n'occupent qu'une place modeste dans les bilans énergétiques nationaux, malgré l'existence de mécanismes de soutien. Les subventions massives aux énergies fossiles (plusieurs centaines de milliards de dollars par an) freinent considérablement le développement des renouvelables.

Comment expliquer ces échecs ? Il ne peut y avoir de solutions simples, immédiates et uni-dimensionnelles aux problèmes énergétiques. Ainsi, certaines réformes institutionnelles ont sous-estimé les spécificités du secteur ou étaient fondées sur des postulats théoriques erronés. L'échec est alors inévitable. Aucune politique énergétique n'est parfaite, mais le coût de l'inaction sera très largement supérieur à celui de la lutte contre le réchauffement climatique. La mise en place de mesures "gadgets" ne servira à rien.

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